Les droits de l’homme condamnent la colonisation accompagnée de violence, de mépris, d’oppression politique ou économique.
Ils n’autorisent qu’une collaboration fraternelle poursuivie en vue du bien commun de l’Humanité, dans le plein respect de la dignité personnelle et de toutes les civilisations.
Le droit à la vie implique l’abolition de la guerre.
Il n’est pas de circonstance où un peuple soit excusable d’en provoquer un autre. Tous les différends doivent être réglés soit par la conciliation, soit par l’arbitrage, soit par une juridiction internationale dont les sentences doivent être obligatoires. Tout État qui se soustrait à l’observation de cette loi se met en dehors de la communauté internationale.
Les nations forment entre elles une société.
Tout peuple attaqué a le droit d’appeler la collectivité internationale à concourir à sa défense.
Tous les peuples ont le devoir de se porter au secours du droit violé.
Tous ces droits se fondent dans le devoir de la société, qui est de combattre, sous toutes ses formes, la tyrannie — de former des citoyens — de travailler au progrès intellectuel et moral, ainsi