Page:La Belle libertine, 1793.djvu/84

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m’accordez eſt le plus heureux de ma vie, mais il aura la rapidité d’un éclair ; les jouiſſances que vous me procurez ſont trop délicieuſes pour un mortel ordinaire ; après les avoir ſavourées, il ne me reſtera plus qu’à mourir…… Quelle gorge ! en y imprimant mille baiſers : quel bouton de roſe ! en le preſſant entre ſes lèvres brûlantes ; puis relevant tout ce qui s’oppoſe à ſa vue, ſa bouche amoureuſe, ſa langue libertine, rendent hommage à toutes les parties de mon corps.

Les préliminaires ſont charmans, mais quand ils ſont trop longs à régler, en amour comme ailleurs, ils éloignent la concluſion du traité ; un petit mouvement d’impatience lui annonça que je ne voulois pas ſeu-