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à sa fille, elle ne pouvoit lui inspirer
l’amour de la solitude. Angélique
voyoit un cavalier à qui
elle faisoit des confidences, qui
lui suggéroit bien d’autres sentimens,
et qui connoissant que
ses inclinations étoient portées
au mariage, entretenoit toujours
ses feux, et lui répétoit sans cesse
qu’il connoissoit assez sa complexion
pour croire que, si elle
étoit assez folle que de répondre
aux désirs de sa mère, elle deviendroit
la proie d’un funeste
désespoir.
Plus cette mère passionnée trouva de résistance de la part de sa fille, et plus elle s’opiniâtra à la faire résoudre, jusqu’à employer