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d’Angélique pour obtenir son
consentement ; mais il lui représenta
que cette affaire étoit de la
dernière conséquence : qu’elle ne
pouvoit recevoir que de Dieu
seul la vocation à la vie religieuse,
et qu’il seroit le plus criminel de
tous les directeurs, s’il la forçoit
de se déterminer à un choix qui
devoit toujours être libre ; que
cependant il feroit tout son possible
pour la disposer à embrasser
ce genre de vie.
Dès la première fois qu’Angélique alla rendre compte de l’état de sa conscience à ce directeur prévenu, il lui insinua la disposition de sa mère, et lui fit connoître avec tant d’éloquence que