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dant le jour que je ne pense aux
moyens sûrs de vous affranchir, et
point de nuit que je ne vous embrasse.
Si la grandeur de votre
amour répond à l’excès du mien,
je ne doute point que vous ne
goûtiez quelques doux momens.
Dans peu nos plaisirs auront leur
consommation. Courage, mon
cher cœur ; l’espérance d’un bien
certain, a quelque chose de bien
doux ; une idée flattée agréablement
a de quoi satisfaire. Je l’éprouve
à votre sujet, et je souhaiterois
vous en pouvoir faire naître
une assez chatouilleuse pour vous
faire goûter par anticipation la
douceur des divertissemens qui
nous attendent, et qu’un bon des-