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de bagues, qu’il lui fit des propositions de mariage. Cette fille aveugle, qui n’avoit aucune expérience du monde, croyant faire une bonne fortune, en entrant dans l’alliance de ce cavalier, qu’elle croyoit devoir être considéré dans toutes les Cours, pour sa qualité, sa bonne grace et son esprit, l’écouta assez favorablement. Mais comme il leur eut été malséant de se marier avant que d’avoir embrassé une religion qui rend les unions entre semblables personnes, légitimes, leur amour réciproque croissant de jour en jour, ils prirent le parti de s’aller faire instruire des principes de la religion protestante.