jamais, après qu’il a pris en moi son refuge, il atteint, par ma faveur, la demeure éternelle ; impérissable.
57. Ne voyant que moi, rapportant à moi en pensée toutes tes actions, tendant l’effort de ton intelligence, demeure toujours l’esprit plein de moi.
58. L’esprit plein de moi, par ma faveur, tu franchiras tous les obstacles ; mais si, par infatuation égoïste, tu ne m’écoutes pas, tu es perdu.
59. Quand, esclave de ta pensée propre, tu refuses de combattre, ta résolution est vaine ; ta nature intime l’emportera.
60. Lié, ô fils de Kuntî, par ta tâche innée, ce que, dans ton erreur, tu te refuses à faire, tu le feras, fût-ce contre ton gré.
61. Dieu, ô Arjuna, réside au cœur de tous les êtres, les mettant en mouvement par sa puissance, comme s’ils étaient des ressorts en sa main.
62. Prends en lui ton refuge, ô Bhârata, de tout ton être ; par sa faveur, tu atteindras la paix suprême, la demeure éternelle.
63. Je t’ai fait connaître la vérité, le mystère des mystères ; médite à fond mes enseignements, puis, agis comme il te plaira.
64. Encore une fois, écoute ma suprême parole, de toutes la plus mystérieuse… Tu m’es profond-