Page:La Bhagavadgita, trad. de Senart, 1922.djvu/50

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de lois de famille, sont irrémédiablement voués à l’enfer ; telle est la loi qui nous a été transmise.

45. En vérité, c’est un grand crime que nous allions commettre quand, par passion de la royauté et des plaisirs, nous nous apprêtions à frapper les nôtres ;

46. Combien ne vaudrait-il pas mieux pour moi être frappé sans défense, sans armes, par le glaive des amis de Dhṛitarâshṭra !

SAÑJAYA dit :

47. Ainsi parla Arjuna en pleine bataille ; et, laissant échapper arc et flèches, il retomba assis dans le char, l’âme étreinte d’angoisse.

֎