Page:La Blondine ou avantures nocturnes entre les hommes et les femmes, 1762.djvu/45

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il la conſidera attentivement, il ne pouvoit aſſez admirer ſes belles feſſes, car il ſemble, Ninon, que la nature ait pris plaiſir à les former, parcequ’elles ſont faites au tour. Lorail tenta, s’il pouvoit paſſer ſon petit doigt entre le gril et la peau, mais il ne put et il connut qu’il n’y avoit rien à craindre, ni par devant, ni par derrière. Mais avant qu’il s’en allât, il délia encore la ſerrure, donna cent baiſers à Julie, lui mania les tetons, il la jetta ſur le lit, lui trouſſa les juppes et la chemiſe et porta ſa main droite à ſa partie, il lui ferma la bouche par ſes baiſers et l’enfila, il preſſa et pouſſa, Julie s’en plaignit et tout d’un coup elle ſent couler la liqueur naturelle avec tant d’abondance, qu’elle put dire qu’auparavant elle n’eut pas reſſenti une ſemblable. Il ne s’arrêta pas pour cela, il redoubla ſes ſecouſſes : et Julie dechargea encore deux Fois pendant qu’il fit l’affaire. Enfin, Lorail, ſon mari, s’aquita de ſon devoir et fit un doux mélange de ſemence avec la ſienne ; car à Vit bandé, il n’y a point d’arrêt, diſent les amans et les amantes. Mais, Ninon, je vous raconterai encore, ce qui ſe paſſa un jour entre Lorail. Cléante et Julie, Lorail pria Cléante de ſe mettre à quatre piés à terre, puis il prit impitoïablement Julie, l’étendit ſur le dos de ſon ami d’une manière, que la tête pancha ſur