Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/432

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346 NOTES gymnases, appelées Eooroi ou ôpôiiot, et ou les Athéniens allaient promener en causant. P. I2 1, l. 36 : Sij’en ai au labour; veibv nonoüvreç, dit le texte, c’est-à-dire préparant une terre à recevoir la semence. « Les Grecs, dit M. Charles Graux, laissaient reposer la terre une année sur deux, ne la travaillant cette année·là que pour détruire les mauvaises herbes; c’est ce qui s`appelait veibv ·n:o1cïv.» P. 121, I. 45 : Le plus que je puis, pour ce que c'en est. Dans sa traduc- tion latine de Xénophon, Strebœus rend ainsi ce passage: quaad possum, ne cùmfacit hœc. Montaigne, que cette interprétation ne satisfaisait pas, a souligné ces mots sur son exemplaire et a écrit en marge : quantum res i sa patitur. PPL 121, I. SI : je change d’habillement. Le texte porte ânecùeyytoéunv (ëmô, cûeyylç, strigilis), c’est-a-dire je me frotte avec la crkeyyiç, sorte d’étrille qui correspond à la strigilis des Latins. P. 122, l. 28 : M. Charles Graux suppose, après Weiske, qu`il y a là une lacune dans le texte. P. X2'}, l. 34: Ici encore, La Boétie interprète le texte plutot qu`il ne le traduit. Ischomache dit seulement dans le grec: Z6?} ô’, Eon, Ji Eaôxpaœç, zwù ôtetkquuêvwç 1to}.7»oin1: Ènpilhqv 6 tt xpi] nctôeîv il àvto-rîo·w.. Haüeïv, c’est encourir une peine, &·n:o·n’€¤·at1, payer une amende. La Boétie a bien marqué la distinction. P. 123, l. 45: Mensonge, qui avait commencé par être féminin, était des deux genres au xvx= siècle. Montaigne l’emploie ainsi (Voizard, Langue de Montaigne, p. 70). P. 123, l. 48 2 Il vaudrait mieux ponctuerz Nonfais, non. (R. D.) P. 123, l. 49: Que de tout la court et le marché ne soient achever. Le texte grec dit simplement zsplv y’ë`tv navrcirtotatv F; Styopà }.u0·î;, avant que l’assemblée ne se soit séparée complètement. A P. I23, 1.61 : Receveur, êrtizponoc, celui auquel on contie le soin de quelque chose; ce serait plutôt ici: régisseur. P. 124, l. 20-21 : Il me paraît que la seconde phrase commençant par comment est une correction de la première, et que Montaigne a mal à propos conservé les deux, l`une après l‘autre. La Boëtie avait sous les yeux d’anciens textes portant ônôoîonetv (XII, 6); comprenant qu`il y avait là une erreur, 1’excellent helléniste a corrigé le texte et rétabli ôtôécxetç (ce qui est la leçon admise maintenant). Ce changement l’a conduit à modifier aussi sa première version, en substituant à l’infinitif (comment enseigner d’aymer) le présent de l‘indicatif (comment enseignes tu de t’aymer). (R. D.) P. 124, l. 22 : En bonnefoy, disje, etc. Il faudrait dit-il. Ce paragraphe, qui semble être ici dans la bouche de Socrate, est, au contraire, une réponse d’Ischomache. P. 125, l. 44 : Desseigner, désigner, indiquer. Montaigne: ¢ les hommes se font desseigner par art certaines regles de vivre » (Essais, l. I, ch. g8). P. 125, l. 50: Les sommeilleux et dormars. Sommeilleuxf Froissart, ` Glossaire, par Aug. Scheler, v° Som1neilleus;—Dormart; Montaigne, Essais, III, 1;;- Bouchet, Serées, t. III, p. III; t. IV, p. 100. P. 127, I. 44: Le Roy, c’est—à-dire le roi de Perse. P. 127, l. 55 : Le texte grec porte en outre : ii ru. xa). èî}.).o npocuaûvrrêov