Page:La Boétie - Œuvres complètes Bonnefon 1892.djvu/449

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Norias 363 Voy. les œuvres de Platon, édition Hirschig, t. I, p. 671, dans la Collection grecque-latine de Didot. P. 238, v. 19: Empusa, spectre ou fantôme diabolique qu`Hécate envoyait visiter les malheureux. Il prenait toutes sortes de formes et . _avait«un pied d`airain- et un pied d'ane (Cf. Thesaurus d`Henri Estienne, - _ édition Didot, v° ïpnouaa). — P. z;8, v. 22 : La division du Parlement de Paris en semestres, c’est-à- dire en fractions ne devant siéger que six mois, eut lieu en 1554, par un édit porté en avril, à l`instigation du cardinal de Lorraine. Voici comment Dc Thou explique l'origine de la pièce dc Dorat: «In eamque rem, joannes Auratus, tunc aulicorum puerorum prœceplor, et mox pro_/essor regius, ·vir divini ingenii, carmen eleganlissimum, sed petulanti liberlale, in gratiam cardinalis Lotharingi, qui negotium illud urgebat, conscripsit; 'quo amplissimum ordinem androgyno Platonis comparal : et sicul propler ‘ faslum et nimiam insalenliamjovisjussu divisum illum lradunl, sic sena- çum plus œquo superbum etyürocienlem a consullissimo principe divisum ` csse dicil; ac fore ut, si insolescere pergat, ex semestri trimestris, qtque ad extremum sesquimeslris el menslruus ejïciatur; adeo ut locum tandem . dicterium habilurum sit, Lunam ut menseis, sic magistratus.regere.» (jac. Aug. Thuani, Historiœ sui lemporis, liv. XIII. Edit de Buckley, t. I, . 471.) P P. zgg : Authoris responsio (XXV). -— Sur cette réponse de La Boétie, voy. le quatrain de j.-C. Scaliger, publié dans l‘Introduction, p. LXXIV, note 1 . . P. egg, v. 7 : Il y a ici une réminiscence d‘un mot d‘Hésiode passé en proverbe (Travaux et jours, v. 40) : Oéôe iiraatv Soap 1'FÃÉOV Hptau navtôç. Xénophon y avait déjà fait allusion, ci-dessus p. 151, l. 5;. P. 241 : ln cœnolaphium joannis Bironis (XXVI). —· Jean de Gontaud, baron de Biron, père du maréchal dc Biron, commença à servir en Italie au siège de Parme. Il se trouva aux batailles de la Bicoque et de Pavie, où il fut fait prisonnier. Gentilhomme dela chambre du roi (1547), ambassadeur auprès de Charles-Quint et de jean III de Portugal (1548), il devint dans la suite capitaine de cent hommes d‘armes et gouverneur de Saint—Quentin. Il fut fait prisonnier à la journée du IO août 1557 et fut enfermé à Tournay, où il mourut de ses blessures. Dans l`Histoire généalogique et chronologique de la maison de France (t. VII, p. 304), le P._Anselme — publie l‘extrait suivant d`une lettre de lfabbé de l’Isle à sonfrère François de Noailles, évêque de Dax, datée du 25 août 1558 et concernant cette mort: « Il .y a.quatre—ou cinq jours que M. de Boissec, de la maison de La Mothe-Fénélon, revint de Flandres, où il étoit allé pour voir M. de Biron, et traiter de sa rançon; mais il le trouva mort d`un demi-jour devant qu`il y arrivat; ;de quoi le roi cut grand regret quand il lui fut dit, ayant mêmement scû que les indignitez et rigueurs que lui tenoit le comte de Mansfeld, son maistre, lui avoient fait avancer ses jours,_et dont il a chargé M. de Saint-'Sulpice, son gendre, en lui donnant son état de gentilhomme de la chambre, de faire porter son corps à Notre—Dame de Paris, comme en la plus grande, célèbre et fréquentée église de France,