Page:La Boétie - Discours de la servitude volontaire.djvu/215

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lier, lui laissa tomber sa hallebarde sur le pied ; de quoi cestui-ci, criant justice par le Louvre, n’eut que risée des grands qui l’entendirent. » (Agrippa d’Aubigné, Histoire universelle, édition de Ruble, 1890, t. IV (1573-1575, p. 189.) En ce cas, cet incident, que d’Aubigné place sous la date de 1573, aurait été antérieur à la date véritable qu’il aurait dû avoir.

Page 92. — (¹) Ils nacquetent, ils servent. Le nacquet était, proprement, le valet qui servait les joueurs, au jeu de paume.

Page 98. — (¹) La Boétie interprète ici les souvenirs antiques dont son esprit était plein et qui se transforment sous sa plume.

Page 100. — (¹) Le poète toscan, Pétrarque, sonnet 17.

Page 101. — (¹) On ne saurait mettre en doute la parfaite authenticité du texte même de La Boétie, d’abord parce que nous en avons deux copies complètes et contemporaines, et aussi parce que nous en possédons une analyse, par Jean-Jacques de Mesme, complète également et qui suit pas à pas le texte de La Boétie.

Page 102. — (¹) On a déjà fait remarquer que cette conclusion s’adapte mal à l’ensemble du Discours. « Notre étonnement sera moindre, dit M. Delornelle (loco citato), si, à côté de la Servitude volontaire, nous ouvrons, à la dernière page aussi, de l’Économique de Xénophon, que La Boétie avait traduit aussi. On remarque aisément que