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fausse, et je défie de trouver dans aucun de mes ouvrages un seul mot qui puisse motiver une telle assertion.

En effet, les chétiens de toutes les confessions se réjouissaient de la découverte.

Au nom de ses coreligionnaires, M. Charles Coquerel, rédacteur de la Revue Protestante, écrivait à Champollion :


Vos belles découvertes et vos recherches produisent dans notre communion un extrême intérêt, à cause des résultats et spécialement des résultats bibliques qui en découlent…

Il y a dans l’Egyptian Antiquities du British Museum une longue note sur la pierre de Rosette, fort scandaleuse, non sur, mais contre les découvertes de l’illustre Champollion. Je compte en dire deux mots dans la Revue Britannique.


Et M. le pasteur Athanase Coquerel ajoutait dans le Protestant :


J’ose presque me dire le plus zélé de ses admirateurs ; je ne vois que sa gloire qui puisse nous consoler de sa perte !…

La critique sacrée a de grandes obligations à ce savant illustre ; sans parler du service qu’il nous a rendu, en rajeunissant, en dépit des astronomes et des derniers disciples de Dupuis et de Volney, le fameux zodiaque de Dendérah. Une foule de détails, d’allusions et de rapprochements dus aux