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ment scientifiques ; voici son commerce avec un intime, le jeune Dubois :


Nous jabotons monuments, nous nous communiquons nos observations et nous avons toujours quelques bonnes choses à dire et à apprendre l’un de l’autre.


C’est à cette époque que le jeune orientaliste adopta le surnom de Saghir, qui signifie, en langue arabe, le cadet, le puîné ; ses amis le désignent souvent ainsi, et quelquefois lui-même signe ses lettres intimes : Saghir.

Mais, comme on le pense bien, il est une étude qui tient le premier rang aux yeux de Champollion. Nous l’avons vu amoureux à douze ans de l’Égyptologie. Devenu élève orientaliste il s’y adonne avec une passion pénétrante. Il est épris de l’Égypte. Il ne faut comparer l’Égypte à aucun autre pays ! Ainsi le jeune homme montre-t-il peu d’empressement pour aller occuper un poste dans un Consulat oriental dont on lui avait vaguement parlé : Ah s’il se fut agi de la chère Égypte !


Elle est dans un état bien plus déplorable que les champs