vices leur étaient dus, et, affectant ainsi un caractère éloigné de celui qu’ils ont à soutenir, ils deviennent enfin, selon leurs souhaits, des copies fidèles de très méchants originaux.
8 (IV)
Un homme de robe à la ville, et le même à la cour, ce sont deux hommes. Revenu chez soi, il reprend ses mœurs, sa taille et son visage, qu’il y avait laissés : il n’est plus ni si embarrassé, ni si honnête.
9 (IV)
Les Crispins se cotisent et rassemblent dans leur famille jusques à six chevaux pour allonger un équipage, qui, avec un essaim de gens de livrées, où ils ont fourni chacun leur part, les fait triompher au Cours ou à Vincennes, et aller de pair avec les nouvelles mariées, avec Jason, qui se ruine, et avec Thrason, qui veut se marier, et qui a consigné.
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(V) J’entends dire des Sannions : « Même nom, mêmes armes ; la branche aînée, la branche cadette, les cadets de la seconde branche ; ceux-là, portent les armes pleines, ceux-ci brisent d’un lambel, et les autres d’une bordure dentelée. » Ils ont avec les Bourbons, sur une même couleur, un même métal ; ils portent, comme eux, deux et une : ce ne sont pas des fleurs de lis, mais ils s’en consolent ; peut-être dans leur cœur