Page:La Bruyère - Les Caractères, Michallet, 1688.djvu/40

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des cartes, et de tous les jeux ; que l’on mangeait dans ces maisons, et qu’elles étaient commodes à tout commerce : L’on saura que le peuple ne paraissait dans la ville que pour y passer avec précipitation, nul entretien, nulle familiarité ; que tout y était farouche et comme alarmé par le bruit des chars qu’il fallait éviter, et qui s’abandonnaient au milieu des rues, comme on fait dans une lice pour remporter le prix de la course : L’on apprendra sans étonnement qu’en pleine paix et dans une tranquillité publique ; des ci-