Page:La Châtre - Nouveau dictionnaire universel, tome 1, 1865.djvu/1633

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culasse. « Les fusils sechargeant parla culasse ont déjà reçu de nombreuses modifications la disposi- tion .de leurs 'portées varie continuellement; une foule d'inventions, ingénieuses par leur mécanisme de fermeture, surgissentchaquejour. Ces armessont désignéespar le nom de leurs inventeurs tels sont les fusils Pauly, perfectionnéspar Lefaucheux les fusils Pottet, les fusils Robert. n (Séguier.) Ces ar- mes consistent en un canon articulé à. charnière, avec une pièce en équerre servant à la fois de OU- lasse et de pièce de bascule. Les fusils aiguille sont munis d'une tige de métal au moyen de la? quelle s'enflammelà cartouche on peut tirerquinze, vingt et même vingt-cinq coups à la minute avec cette sorte de fusil.Fusil de munition Fusil de gros calibre dont se servent les soldats d'infante- rie, et auquel s'adapte une baïonnette: 1 Fusil de rempart, Sorte de fusil plus long que le fusil ordi- naire et portant beaucoup plus loin. -1 Fusil 'Vent, Espèce de fusil à l'aide duquel on peut lancer des balles, en employant le ressort de l'air fortement comprimé. | Phys. Fusil électrique, ou pistolet de Volta, Bouteille de cuivre remplie de gaz hy- 'oxygène et fortement bouchée par un morceau de liège à travers lequel on fait pas- ser un fil. de métal qui doit conduire le courant électrique. Instrument d'acier dont les cuisiniers et les bouchers se servent pour aigniser leurs cou- teaux. Les bouchers portent ordinairement le fusil ds laquelle on tire du feu d'une pierre dure pour almmer l'amadou. 1 Boite qui renferme ce morceau d'acier, l'amadou et la pierre. Partie du bassinet .de l'arme à- feu contre laquelle frappe la; pierre à étincelles. Pierre à aiguiser les outils de menui- sier, fabriquée sur les bords cfti Rhône. FUSILIER, s. m. Nom donné généralement aux soldats d'infanterie, mais le plus souvent aux sol- dats de ligne qui ne sont ni grenadiers ni volti- geurs. Ainsi les compagnies du, centre sont des compagnies de fusiliers. Le premier régiment qui eut des baïonnettesfut celui àe&fusiiiers. (Voltaire.) FUSILLADE, s. f . Décharge de coups de fusil. 1 Engagement partiel dans lequel le feu de la mous- queterie se succède sans interruption. Une vive fu- sillade. La fusillade redoublait. Une fusillade bien nourrie. 1 Le mot fusillade se prend en général dans le sens de Feu d'infanterie, mais il donne'plutôt Fusillade. l'idéé d'un feu décousu qued'un tir en salves à com- mandement, à explosionsréglées. La fusillade est quelque chose de confus, de facultatif. Onrepousse par des fusilladesrasantes les attaques des chemins couverts; on défend de même une banquette. Ce n'est pas par la fusillade, c'est par les feux d'en- semble, à petite portée, qu'il faut recevoir les char- ges de cavalerie quant aux charges d'infanterie, il faut les recevoir en marchant à la rencontre de l'ennemi. Action de fusiller. FUSILLÉ, ÉE, part. Tué à coups de fusil. Un soldat fusillé. Dés espions traduits devant un con- seil de guerre et fusillés. FUSILLER, v . a., Mettre à mort un homme en lui tirant an coup de fusil. On fusille les militaires condam és à mort. Fusiller des prisonniers. J'ai denx ministres nies,, trousses, dont l'un vent me faire fusiller fûter et l'amorcer. battre à coups de tant dans les rues de Barcelone. sens). Passage d'un corps solide à l'état liquide, par l'aide du calorique opération qui a pour objet cette transformation. Lorsqu'on expose à l'action de la chaleur un corps fusible, il s'échauffe de plus en plusjusqu'à ce qu'il commenceà se fondre. Alors la température reste constante, et ne recommencé à s'élever que lorsque toute la niasse est fondue. Presque tous les corps se dilatent par la fusion; quelques-uns, tels que le fer, la glace, le bismuth, l'antimoine, occupent un volume plus petit après cette sion. 1 Fig. Mélange intime, confusion d'in- térêts. La fusion de divers systèmes, de différents partis. La fusion des intérêts d'un peuple. FUSIONNÉ, ÉE, part. Dont le fusionnement a été opéré. Les partis fusionnes. FUSIONNEMENT, s. m . Action de fusionner. deux compagnies de chemins de fer). FUSIONNER, v . a . Opérer là fusion entre des compagnies, des partis, des opinions.| V; n. Faire fusion. Ces deux compagnies ont fusionné. | Se fu- sionner, v. pr. Même sens. FUSIONISME, s. m. Doctrine religieuse qui a pour but de fondre toutes les croyances,toutes les trine dont la base serait l'amour de l'humanité la tolérance, le progrès incessant, la croyance à une autre existence. Le fondateur du fusionisme, Louis J. B. de Tourreil," né à Toulouse en 1799, est mort à Paris en 1863. Les hommes ayant un très-grand intérêt à connaître tout ce qui est écrit sur la Doctrine fusiwiienne, afin que chacun puisse juger en parfaite connaissance qu'elle est bien la religion complète et définitive, désignée sous le nom de règne de Dieu, au nom du salut commun, nous adjurons tous ceux qui comprendront notre appel de lire et de méditer les livres JeLlouïreil. Vous surtout qui repoussez toute idée de Dieu et ode religion, ne soyez point sourds à nojtre incita- tion. Le fusionisme vous donnera la solution de toutes les vérités élaborées et le principe de celles à élaborer. Reflet de l'Être universel, il est essen- tiellement la religion de la science, de l'amour et de la liberté. Il appelle et ne redoute point l'exa- men il ne demande ni à la coercition ni au sur- naturel les moyens pour imposer la croyance en ses dogmes que tous peuventdiscuter, sans encou- rir ni la persécutionni l'anathème. Est-ce que les géomètres ont besoin pour s'accorder sur les pro- priétés du cercle et du triangle d'y être. contraints par une puissance quelconque?L'évidence seule de la démonstration est suffisante pour faire accepter par tous la même vérité. Le fusionisme, qui est la religion naturelleet universelle, ne procèdepas au- trement. Cette doctrine ne parle point non plus au nom d'un homme, quel qu'il soit, prophète, pontije ou révétateur. Elle est la véritable voix de Dieu, s'exprimant par les lois de la nature auxquelles tout être se trouve subordonné. Toute religion re- posant, simplement sur une affirmation humaine, soit que cette affirmation s'appelle révélation ou ira- dition, n'est point la religion naturelle, attendu que l'homme peut mentir ou se tromper, et que d'ail- l'expression de la loi universelle sont nécessaire- ment un mensonge ou une erreur. Le fusionisme n'admet point non plus la possibilité du miracle, attendu que les miracles, sont opposés aux lois de la nature, expression éternelle et' immuable de la volonté de Dieu. Ne prétextez pas des expressions dont cette doctrine se sert; mais comprenezcom- bien. il est nécessaire de tenir un langage à la por- tée de chacun, pour exposeret faire accepter là vé- rité qui porte le salut de tous. Vous aussi, hommes de toutes doctrines, et vous particulièrement chré- tiens, ne soyez point sourds à notre appel, en vous renfermant dans la lettre de vos dogmes. Appre- nez que lestempssont arrivés où toutes choses doi- terre et il.un nouveau ciel. Ne faut-il pas que Jésus s'en aille, c. à d. que la doctrine delà douleur, du sacrifice et de la passion ait une fin,'poùr que celle de l'amour et de la jubilation vienne apporter défi-, lebonheur à l'humanité. Prenez donc garde, en rejetant notre appel, de retarderl'accom- plissement des promesses de Jésus; car ta doctrine fusionienne est la coutinuation et le complément de la sienne. Oui, prenez garde en repoussant l'arri- vée du consolateur, de renouveler la grande erreur de ceux qui méconnurent,il y a dix neuf cents ans, l'avènement du Verbe de Dieu. Afinde conjurer de Dieu, de nous venir en aide pour la propagation de cette doctrine de salut. Unissez votre modernes Frères, vous vous trompez sur les signes des temps, pourquoi ils vous épouvantent. Comment le sens des Ecritures s'est-il voilé à ce point dans l'esprit de ceux qui se disent lés disciples du Maître bien- aimé ? Dans ce renouvellement de toutes choses, n'avez-vous donc point vu, entendu, ni compris fià- zare sortant dé sa sépulture et réclamant sa place dans la vie et dans la lumière 7 Lazare sortant de sa sépulture, c'est le.symbole du peuple enseveli dans l'ignorance et la servitude, ressuscitantà. la liberté qui est la vie de l'homme, comme l'esclavage en est la mort. Ne craignez rien; ce nouveau venu ne veut point vous ravir l'héritage de la terre il vient au contrairele cultiveravec menter car il lui serait impossibled'être heureux sans vous, comme il vous l'a été de surez-vous donc tons, aucun de vous ne sera dé- pouillé ni jeté par lui à la place des morts Dieu ne veut plus qu'il y ait des morts le gouffre du tombeau s'est- fermé derrière Lazare ressuscité. L'homme est véritablement mort, quand il ne jouit point de la lumière et de la liberté.C'est par la li- berté et l'intelligence que l'homme se distingue de la brute.. Supprimez__en lui ces deux sublimes fa- cultés et il n'y a plus d'homme. L'homme est donc comme mort, lorsqu'il est dans l'ignoranceet l'es- clavage. Il n'y a pas de tombeau plus noir et pitts profond que l'ignoranceet la servitude c'est même le seul et unique tombeau, car celui ou l'on met notre corps, quand nous passons de ce monde à un autre, est le creuset opérant l'illumination de la conscience.Aidez-nous à retirer les dernières ban- delettes qui gênent la marche de cet ami de Jésus, afin que nous vivions au plus vite de la vie d'u- nité de liberté, de lumière et d'amour universel. Que ceux qui ont des yeux et des oreilles voient et entendent; car en vérité le règne dé Dieu est arrivé et avec lui l'avènement du Fils de l'homme et la résurrection des morts. Telles sont les subli- mes aspirations que le fusionisme vient réaliser. FUS1ONNISTE, adj. Qui tient à un système de fusion. Ministère fusionnisle. Politique fusionniste. Substantiv. Celui, celle qui est partisan du fu- siônisme. Les fusionnisles. FUSTfiT, s.m. Bot. Espèce de sumac dont le bois, jaunâtre et veiné, sert en médecine et pour la teinture. C'est'un joli arbrisseau à feuilles simples, ovales, d'un vert tendre, à fleurs petites et verdâ- tres, à baies rougeâtres, qui croît aux Antilles et 1 dans les parties méridionalesde l'Europe, en Ita- lie, en Espagne, en Grèce et en France. FUSTIGATION, s. f. (pron. fustigation; du lat. fustigatio, même sens). Action de battre avec le fouet ou les verges. La fustigation était en grand usage dans l'armée romaine; mais il ne faut pas toujours la confondre avec la bastonnade: car elle changeait de nom, gagnait (m perdait de sa gra- vité suivant la nature du délit, la forme de l'instru- ment et la qualité de celui qui l'administrait. La fustigation la moins grave, nommée châtiment, était 1 infligée par le centurion, qui tenait toujours à la main, comme marque de son grade et de son au- torité, un cep de vigne. Le soldat qui s'opposaitau châtiment du centurion ou qui retenait lé coup qu'il devait recevoir, était cassé et mis dans une troupe inférieure; s'il brisait sa vigne ou s'il portait là main surflui, il était puni de mort. Chez les mo- pu se maintenir; elle enf- portait une idée de déshonneur et d'infamie qui l'a fait abandonner partout, excepté dans quelquespays du Nord,' et chez quelqtTeTïïations encore plongées dans la barbarie du moyen âge. comme l'Autriche la Russie, et même l'Angleterre, à la honte de 1 humanité • ou.de verges. Un esclave est fustigeons les places pu- bliques, s'il joue à quelque FUSTIGER, sens) Battre à coups de fouet. Fustiger un enfant. Après quoi, ayant reproché aux prêtres leur stupidité il v. pr. Se donner des, co,ups de fouet. Les nonnes 4 fustigent dans leurs cellules. était ilige à ceux qui avaient commisdes crimesempor- tant la peine capitale. ordinaire du chef de turme qui négligeait d'avertir celui de ia tui-me suivante que son tour était arrivé, du soldat qui abandonnait son général ou son enseigne