Laci, Lambert de Limoux, Robert de Piquigni, Evrart de Villepreux[1], Pierre de Voisins, Rainier de Chauderon[2], Gui le maréchal, Gautier le Breton, Simon Galoer[3], Rainaut le Frison, [7215] tandis que par les autres portes sortait le peuple. « Montfort ! Montfort ! » s’écrient-ils, « francs chevaliers, chargeons-les ! » De tant de côtés vinrent Français et Bourguignons, que les hommes de Toulouse s’en retournèrent en hâte, suivis par les Français acharnés. [7220] Tout en fuyant, Ugo de la Mote leur crie : « Doucement, chevaliers ; seigneurs, défendons-nous ! Mieux vaut mort honorable qu’une prison honteuse. » Et de sa lance il frappe si juste le premier [des poursuivants], qu’il l’abat à la terre où il resta tout poudreux. [7225] Il se retourne, frappe un des garçons [de l’ost], tellement que son blanc gonfanon en devint rouge. Amalvis, de son côté, s’écrie : « Cavaliers, demi-tour ! » Il reçoit et donne des coups merveilleux, résiste et tient tête, lui et ses compagnons. [7230] Guil-
- ↑ Villepreux, cant. de Marly-le-Roi (Seine-et-Oise). En 1209 « Evrardus de Villa-pirorum » fit une donation à Marmoutier (copie faite sur l’original pour Gaignières, dans le ms. Bibl. nat. lat. 5441, p. 437). « Evrardus de Villaperor » figure, avec Gui le maréchal, Lambert de Limoux et quelques autres, parmi les témoins de deux actes de février et mai 1218 passés « in obsidione Tolose » (Molinier, Catalogue, nos 151 et 154). Il est encore témoin à un acte d’Amauri de Montfort en septembre 1218 (Molinier, n° 167). Son sceau est dessiné au bas de la copie de l’acte précité de 1209. On y lit Sigill. Ebrardus de Villapereor. Voir, sur la famille à laquelle il appartenait, A. Moutié, Chevreuse, dans les Mémoires p. p. la Société archéol. de Rambouillet, III, 102, n. 4.
- ↑ Voy. p. 44 n. 3.
- ↑ Il serait fils de Gui de Lévis, d’après les vers 7257-8, s’il n’y avait à cet endroit quelque omission.