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Page:La Farce de Maître Pathelin, traduction Fournier, 1872.djvu/189

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Pathelin.

Je me ferais fort qu’il retient
Au pauvre berger son salaire.

Le Drapier.

Ah ! taisez-vous. La chose est claire
Pour moi. Mon drap… Vous ne savez
Ce qu’il m’en cuit… Vrai ! vous l’avez !

Le Juge.

Qu’est-ce qu’il a ?

Le Drapier.

Qu’est-ce qu’il a ? Rien, mais je jure
Que c’est bien le plus grand parjure,
Le plus grand fourbe. Je me tais,
Et n’en parlerai plus jamais…
D’aujourd’hui, non, quoi qu’il advienne,
Si je puis…

Le Juge.

Si je puis…Qu’il vous en souvienne !
Concluez donc, et clairement.

Pathelin.

Ce berger ne peut nullement