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Page:La Farce de Maître Pathelin, traduction Fournier, 1872.djvu/70

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A mon mot ; ce a esté au sien ;
Mais il sera payé au mien.
Il luy faut or ? on le luy fourre !
Pleust à Dieu qu’il ne fist que courre,
Sans cesser, jusque à fin de paye !
Sainct Jehan ! il feroit plus de voye,
Qu’il n’y a jusque à Pampelune.

Il rentre chez lui.




Scène IV.


LE DRAPPIER.


Le Drappier, dans sa boutique.

Ilz ne verront soleil ny lune,
Les escuz qu’il me baillera,
De l’an, qui ne les m’emblera.
Or, n’est-il si fort entendeur,
Qui ne treuve plus fort vendeur :
Ce trompeur-là est bien bec jaune,
Quand, pour vingt et quatre solz l’aulne
A prins drap qui n’en vaut pas vingt !


fin du premier acte.