Page:La Fare - Mémoires de Madame la Comtesse de la Bouquetière de Saint-Mars, 1884.djvu/122

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même, concernant les principaux faits de notre émigration et de notre retour en France, la baronne Du Montet a placé dans le Livre des Souvenirs de famille une version un peu arrangée et complétée. La comparaison de ce texte avec celui-ci, absolument conforme à l’original, est bien intéressante.

(2). Rorthays de Marmande.

(3). Ici l’allégation n’est exacte qu’à moitié. De tous les habitants de Ponsay, qui étaient alors le chef de la famille, avec frère, sœurs, belle-sœur, nièces et fille, il ne revint en effet que cette dernière qui épousa un brave officier vendéen, M. Ussault, et mourut peu de temps après. Mais un autre frère et le fils avaient émigré. De ces deux, le premier fut fusillé à Quiberon, le second à Suireac ; c’est le grand-père de MM. de Ponsay d’aujourd’hui.

(4). Depuis grand-vicaire de Mgr de Mercy, ancien évêque de Luçon, archevêque de Bourges.

(5). Longtemps après, Mme Du Montet écrivait : « Le bon vieux cocher Alexis, qui depuis plus de trente ans était au service de mon père, vint, fondant en larmes, appuyer sa tête blanchie et vénérable à la portière de la voiture. Il me semble le voir encore, ce souvenir est resté dans mon cœur. Le bon Alexis a été tué dans la guerre de la Vendée, ainsi que tous les chevaux de mon père qui étaient montés par de braves paysans. »

(6). Cet homme, nommé Gervais, quitta ses maîtres en 1792 et vint en Anjou, chez leurs parents, se disant envoyé pour demander de l’argent en leur nom. De là