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Page:La Fare - Mémoires de Madame la Comtesse de la Bouquetière de Saint-Mars, 1884.djvu/125

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de violentes épidémies, et Brunswick prit le parti de la retraite. L’armée des Princes reçut enfin l’ordre de suivre le mouvement de retraite, et, le 14, elle sortait de France par Longwy. À Arlon, une partie des émigrés se retirèrent.

(10). C’est par erreur que cette anecdote est placée à Mayence. Ce fut à Ober-Wesel que les pauvres voyageurs trouvèrent cet hôte si compatissant.

(11). L’archiduchesse Marie-Anne, sœur de l’empereur François II, abbesse du chapitre des dames chanoinesses de Prague, voulut bien se charger de l’éducation des deux enfants à la Visitation. Cette généreuse princesse les a en outre comblées, pendant six années qu’elles sont restées au couvent, de tous les témoignages de bonté et de bienveillance possibles.

(12). Une lettre de l’évêque de Nancy à Charette (19 août 1795), publiée dans la Correspondance secrète de Charette, Stofflet, Puisaye, etc. (Paris, an VII, 2 vol. in-8°, tome 1er, page 30), parle en ces termes de M. de La Boutetière et de son fils :


« Vienne, 19 août 1795.

 « Vous avez, Monsieur, désiré que le marquis de Charette vous fût renvoyé. J’ai fait les démarches nécessaires, et il part avec un congé d’un an pour aller servir sous vos ordres et se former à votre école. C’est dans tous les cas être adressé le mieux possible…
 « J’ai l’espérance que M. le comte de La Boutetière, mon beau-frère, actuellement à Francfort, se réunira à M. le marquis de Charette, lui servira de mentor et vous le remettra en Vendée. Si cela est, permettez-moi de vous recommander spécialement ce beau-frère que