Page:La Fare - Mémoires de Madame la Comtesse de la Bouquetière de Saint-Mars, 1884.djvu/73

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il se rendrait un célèbre oculiste. Je menai l’enfant. Nous trouvâmes facilement des places dans une voiture qui se rendait à Francfort. Après avoir vu l’oculiste, il me rassura, me donna une consultation à suivre. N’ayant plus besoin de rester à Francfort, qui est très cher pendant la foire, je me rendis dans une auberge dans un faubourg, où l’on me dit que je trouverais une voiture de retour. Je n’en trouvai pas. Je fus à pied jusqu’à Offenbach, mais pas plus là qu’à Francfort. Enfin je fis mes cinq lieues dans un chemin de sable ; il faisait très chaud, j’arrivai excédée de fatigue, je restai au lit vingt-quatre heures sans pouvoir me remuer.