Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/137

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que l’on crût empoiſonné, luy donna une ſenſible affliction. Il n’avoit pas la même tendreſſe, ny le même gouſt pour ſon ſecond fils, qui regne preſentement ; il ne lui trouvoit pas aſſez de hardieſſe, ni aſſez de vivacité. Il s’en plaignit un jour à Madame de Valentinois, & elle luy dit qu’elle vouloit le faire devenir amoureux d’elle, pour le rendre plus vif & plus agréable. Elle y reüſſit comme vous le voyez, il y a plus de vingt