Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/24

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faires, & traitoit le Duc de Guiſe & le Maréchal de ſaint André, comme ſes Favoris. Mais ceux que la faveur, ou les affaires approchoient de ſa perſonne, ne s’y pouvoient maintenir qu’en ſe ſoûmettant à la Ducheſſe de Valentinois ; & quoiqu’elle n’euſt plus de jeuneſſe, ny de beauté, elle le gouvernoit avec un empire ſi abſolu, que l’on peut dire qu’elle eſtoit maîtreſſe de ſa perſonne & de l’Etat.

Le Roy avoit toûjours