Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/65

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les differentes, & les Dames y avoient tant de part, que l’Amour eſtoit toûjours meſlé aux affaires, & les affaires à l’Amour. Perſonne n’étoit tranquile ny indifferent : on ſongeoit à s’élever, à plaire, à ſervir, ou à nuire ; on ne connoiſſoit ni l’ennui, ni l’oiſiveté, & on étoit toûjours occupé des plaiſirs, ou des intrigues. Les Dames avoient des attachemens particuliers pour la Reine, pour la Reine Dauphine, pour la Reine