Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 1.djvu/91

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pas ; ce qui troubloit ſa joye, eſtoit la crainte de ne luy eſtre pas agréable, & il euſt préferé le bonheur de luy plaire, à la certitude de l’épouſer ſans en eſtre aimé.

Le Chevalier de Guiſe luy avoit donné quelque ſorte de jalouſie ; mais comme elle eſtoit plûtoſt fondée ſur le merite de ce Prince, que ſur aucune des actions de Mademoiſelle de Chartres, il ſongea ſeulement à tâcher de découvrir s’il eſtoit aſſez