Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/102

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Quelque application qu’elle euſt à éviter ſes regards, & à luy parler moins qu’à un autre, il luy échapoit de certaines choſes qui partoient d’un premier mouvement, qui faiſoient juger à ce Prince, qu’il ne luy eſtoit pas indifferent. Un homme moins pénétrant que luy, ne s’en fuſt peut-eſtre pas apperceu ; mais il avoit déja eſté aimé tant de fois, qu’il eſtoit difficile qu’il ne connuſt