Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/160

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dans un ſi grand ſaiſiſſement, qu’elle fut quelque temps ſans pouvoir ſortir de ſa place. L’impatience & le trouble où elle eſtoit ne luy permirent pas de demeurer chez la Reine  ; elle s’en alla chez elle ; quoyqu’il ne fût pas l’heure où elle avoit accoutumé de ſe retirer. Elle tenoit cette lettre avec une main tremblante ; ſes penſées étoient ſi confuſes, qu’elle n’en avoit aucune diſtincte, & elle ſe trouvoit dans une ſorte