Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/173

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l’aigreur de cette affliction eſtoit ce qui s’eſtoit paſſé dans cette journée, & que, ſi monſieur de Nemours n’eût point eu lieu de croire qu’elle l’aimait, elle ne ſe fût pas ſouciée qu’il en eût aimé une autre. Mais elle ſe trompoit elle-meſme ; & ce mal qu’elle trouvoit ſi inſupportable eſtoit la jalouſie avec toutes les horreurs dont elle peut eſtre accompagnée. Elle voyoit par cette lettre que monſieur de Nemours avoit