Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/18

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même qui me l’avoit appriſe. Il l’y obligea en effet, quoiqu’avec beaucoup de peine, & je fus enſuite trés-avant dans leur confidence.

Je n’ay jamais vû une femme avoir une conduite ſi honneſte & ſi agreable à l’égard de ſon amant ; neantmoins j’étois toûjours choqué de ſon affectation à paroître encore affligée. Sancerre eſtoit ſi amoureux & ſi content de la maniere dont elle en uſoit pour