Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/188

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il n’y avoit rien que de ſérieux au ſujet qui l’amenait.

— Je viens vous confier la plus importante affaire de ma vie, luy dit-il. Je ſais bien que vous ne m’en devez pas eſtre obligé, puiſque c’eſt dans un temps où j’ay beſoin de votre ſecours ; mais je ſais bien auſſi que j’aurais perdu de votre eſtime, ſi je vous avais appris tout ce que je vais vous dire, ſans que la néceſſité m’y eût contraint.