Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/43

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tous les maux : Je ſouhaiterois de luy rendre la vie aux dépens de la mienne. Quel ſouhait, ſi elle revenoit, elle vivroit pour Eſtouteville. Que j’eſtois heureux hier, s’écrioit-il, que j’eſtois heureux ! j’eſtois l’homme du monde le plus affligé ; mais mon affliction eſtoit raiſonnable, & je trouvois quelque douceur à penſer que je ne devois jamais me conſoler : aujourd’huy tous mes ſentimens ſont injuſtes : Je

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