Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 2.djvu/45

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ma faute de luy avoir caché que j’aimois Madame de Tournon : s’il l’euſt ſceu il ne s’y ſeroit peut-eſtre pas attaché, elle ne m’auroit pas eſté infidelle : il eſt venu me chercher pour me confier ſa douleur, il me fait pitié. Hé ! c’eſt avec raiſon, s’écrioit-il, il aimoit Madame de Tournon, il en eſtoit aimé, & il ne la verra jamais : je ſens bien neanmoins que je ne ſçaurois m’empécher de le haïr. Et en-