Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/107

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avoit dit madame de Clèves de ſon portroit luy avoit redonné la vie, en luy faiſant connaître que c’étoit luy qu’elle ne haïſſçait pas. Il s’abandonna d’abord à cette joie ; mais elle ne fut pas longue, quand il fit réflexion que la meſme choſe qui luy venoit d’apprendre qu’il avoit touché le cœur de madame de Clèves le devoit perſuader auſſi qu’il n’en recevroit jamais nulle marque, & qu’il étoit impoſſible d’engager une perſonne qui avoit