Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/109

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le chemin de chez madame de Mercœur. Il y arriva à la pointe du jour. Il fut aſſez embarraſſé de rendre compte de ce qui l’avoit retenu ; il s’en démeſla le mieux qu’il luy fut poſſible, & revint ce jour meſme à Paris avec le vidame.

Ce prince étoit ſi rempli de ſa paſſion, & ſi ſurpris de ce qu’il avoit entendu, qu’il tomba dans une imprudence aſſez ordinaire, qui eſt de parler en termes généraux de ſes ſentiments