Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/111

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il la conta au vidame, ſans luy nommer la perſonne, & ſans luy dire qu’il y eût aucune part ; mais il la conta avec tant de chaleur & avec tant d’admiration que le vidame ſoupçonna aiſément que cette hiſtoire regardoit ce prince. Il le preſſa extreſmement de le luy avouer. Il luy dit qu’il connaiſſçait depuis longtemps qu’il avoit quelque paſſion violente, & qu’il y avoit de l’injuſtice de ſe défier d’un