Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/132

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jamais eu. Son mari s’aperçut aiſément de l’augmentation de ſon embarras. Il vit qu’elle craignoit qu’il ne luy parlat de ce qui s’étoit paſſé. Il la ſuivit dans un cabinet où elle étoit entrée.

— Ne m’évitez point, Madame, luy dit-il, je ne vous dirai rien qui puiſſe vous déplaire ; je vous demande pardon de la ſurpriſe que je vous ay faite tantoſt. J’en ſuis aſſez puni, par ce que j’ai appris. Monſieur de Nemours étoit