Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/143

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qui la venoit quérir de la part de madame la dauphine. Comme elle entroit dans la chambre, cette princeſſe luy cria, de deſſus ſon lit où elle était, qu’elle l’attendoit avec une grande impatience.

— Je crois, Madame, luy répondit-elle, que je ne dois pas vous remercier de cette impatience, & qu’elle eſt ſans doute cauſée par quelque autre choſe que par l’envie de me voir.

— Vous avez raiſon,