Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/160

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— Croyez-vous qu’il le ſoyt, Madame, reprit-il, & qu’une perſonne, qui auroit une véritable paſſion, pût la découvrir à ſon mari ? Cette perſonne ne connaît pas ſans doute l’amour, & elle a pris pour luy une légère reconnaiſſance de l’attachement que l’on a pour elle. Mon ami ne ſe peut flatter d’aucune eſpérance ; mais, tout malheureux qu’il eſt, il ſe trouve heureux d’avoir du moins donné la peur de