Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/162

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reprit madame de Clèves qui n’avoit point encore parlé ; & quand il ſeroit poſſible qu’elle le fût, par où l’aurait-on pu ſavoir ? Il n’y a pas d’apparence qu’une femme, capable d’une choſe ſi extraordinaire, eût la faibleſſe de la raconter ; apparemment ſon mari ne l’auroit pas racontée non plus, ou ce ſeroit un mari bien indigne du procédé que l’on auroit eu avec luy.

Monſieur de Nemours, qui vit