Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/212

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

envoya ſon médecin, qui étoit un homme d’une grande réputation ; mais il jugea le roi ſans eſpérance.

Une cour auſſi partagée & auſſi remplie d’intéreſts oppoſez n’étoit pas dans une médiocre agitation à la veille d’un ſi grand événement ; néanmoins, tous les mouvemens étaient cachez, & l’on ne paraiſſçait occupé que de l’unique inquiétude de la ſanté du roi. Les reines, les princes & les princeſſes ne ſortaient preſque