Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/51

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on ne luy perſuadera que cette lettre ſoyt à monſieur de Nemours.

— Je ſuis tres-affligée, répondit madame de Clèves, de l’embarras que je vous cauſe. Je le crois auſſi grand qu’il eſt ; mais c’eſt la faute de monſieur de Clèves & non pas la mienne.

— C’eſt la voſtre, répliqua madame la dauphine, de luy avoir donné la lettre, & il n’y a que vous de femme au monde qui faſſe confidence à ſon mari de toutes les choſes qu’elle ſçait.

— Je crois que j’ai tort,