Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/57

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de voir monſieur de Nemours, elle en avoit une joie pure & ſans mélange qu’elle n’avoit jamais ſentie : cette joie luy donnoit une liberté & un enjouement dans l’eſprit que monſieur de Nemours ne luy avoit jamais vus, & qui redoublaient ſon amour. Comme il n’avoit point eu encore de ſi agréables moments, ſa vivacité en étoit augmentée ; & quand madame de Clèves voulut commencer à ſe ſouvenir de la lettre &