Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/6

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turelle aux perſonnes de ſa nation, & peut-eſtre que cette Princeſſe a pour moy des ſentimens plus vifs qu’elle ne penſe elle-même. Mais enfin le bruit que j’eſtois amoureux, luy donna de ſi grandes inquietudes, & de ſi grands chagrins, que je me crus cent fois perdu auprés d’elle. Je la r’aſſeuray enfin à force de ſoins, de ſoûmiſſions & de faux ſermens ; mais je n’aurois pû la tromper longtemps, ſi le chan-