Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 3.djvu/92

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tout enſemble la jalouſie d’un mari & celle d’un amant ; mais il eſt impoſſible d’avoir celle d’un mari après un procédé comme le voſtre. Il eſt trop noble pour ne me pas donner une sûreté entière ; il me conſole meſme comme votre amant. La confiance & la ſincérité que vous avez pour moy ſont d’un prix infini : vous m’eſtimez aſſez pour croire que je n’abuſerai pas de cet aveu. Vous avez raiſon, Madame, je n’en abuſerai pas, & je ne vous en aimerai