Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/175

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pourrais-je m’accoutumer à celuy de croire voir toujours monſieur de Clèves vous accuſer de ſa mort, me reprocher de vous avoir aimé, de vous avoir épouſé & me faire ſentir la différence de ſon attachement au voſtre ? Il eſt impoſſible, continua-t-elle, de paſſer par-deſſus des raiſons ſi fortes : il faut que je demeure dans l’état où je ſuis, & dans les réſolution que j’ai priſes de n’en ſortir jamais.

— Hé ! croyez-vous le pouvoir, Madame ? s’écria monſieur de Nemours. Penſez-