Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/180

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regardant ce prince avec des yeux un peu groſſis par les larmes : — Pourquoy faut-il, s’écria-t-elle, que je vous puiſſe accuſer de la mort de monſieur de Clèves ? Que n’ai-je commencé à vous connaître depuis que je ſuis libre, ou pourquoy ne vous ai-je pas connu devant que d’eſtre engagée ? Pourquoy la deſtinée nous ſépare-t-elle par un obſtacle ſi invincible ?

— Il n’y a point d’obſtacle, Madame, reprit monſieur de Nemours. Vous ſeule vous oppoſez à mon bonheur ; vous ſeule vous impoſez