Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/193

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d’en avoir la force. Elle luy fit ſi bien voir à quel point elle étoit touchée de l’opinion que monſieur de Nemours avoit cauſé la mort à ſon mari, & combien elle étoit perſuadée qu’elle feroit une action contre ſon devoir en l’épouſant, que le vidame craignit qu’il ne fût malaiſé de luy oſter cette impreſſion.

Il ne dit pas à ce prince ce qu’il penſçait, & en luy rendant compte de ſa converſation, il luy laiſſa toute l’eſpérance que la raiſon