Page:La Fayette - La Princesse de Clèves - tome 4.djvu/39

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qui n’avoit pu partir avec la cour, luy promit d’aller paſſer quelques jours à Coulommiers. La faveur de la reine qu’elles partageaient ne leur avoit point donné d’envie ni d’éloignement l’une de l’autre ; elles étaient amies, ſans néanmoins ſe confier leurs ſentiments. Madame de Clèves ſavoit que madame de Martigues aimoit le vidame ; mais madame de Martigues ne ſavoit